terça-feira, 28 de setembro de 2010

UTOPIA


" Às mulheres e homens que prosseguem, vivem, uma utopia, um sonho generoso e bondoso bem maiores que eles e com muito maior alcance que as suas vidas"


Para mim, utopia, será dia a dia, sempre, pensar, desejar, querer e amar um objecto imaterial, improvável, que não existe e pode nunca vir a existir, mas que importa tudo fazer, e sonhar para que se torne real-luminosidade, como acto fundamental, essencial, insubstituível, inultrapassável para um mundo melhor e melhor mundo ao nível do eu individual e do eu colectivo.


E também ser corajoso é nunca desistir da(s) sua(s) utopia (s).



Mas utópico, utópico, é conseguir alimentar, viver uma utopia, e ainda mais utópico é não deixar morrer, em si, a sua utopia, e o próprio sujeito não morrer para ser igual a todos, um robot, enfim, uma máquina, sem alma e sem coração.



Que caia o pano sobre a Utopia. Que VIVA, e siga o pragmatismo.



BALBUCIANDO, digo, no entanto, MORIBUNDO, já, - Que viva a utopia!



andrade da silva

1 comentário:

Marília Gonçalves disse...

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Chers amis des Belles Lettres,

Gustave Flaubert m'a envoyé un courriel, dont j'ai pensé faire profiter mes amis en le leur faisant suivre. Bien sûr, vous pouvez en faire profiter les vôtres. Bonne lecture.

Bien amicalement,

George Sand.



« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui

s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours

avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la Haine des

bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal

voir de la foule en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots

à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de

complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre. C'est la haine qu'on

porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au solitaire, au poète. Et il

y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités,

elle m'exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat,

comme une poupée à qui on retire son bâton. »


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Gustave Flaubert à George Sand, le 12 juin 1867